vendredi 5 novembre 2010

Paraitre sympathique tout de suite

On dit souvent « les contraires s’attirent ». C’est peut être vrai pour les aimants et les atomes
( crochus ou non ) mais c’est faux pour les êtres humains.
Cherchez-vous quelqu’un avec qui vous n’êtes en accord sur rien, qui ait tout à fait d’autres centres
d’intérêts que vous, qui soit en forme quand vous êtes fatigué et réciproquement ? Certainement pas,
vous appréciez ceux qui sont comme vous, proches de vos goûts et de vos idées. Mais comme
vous êtes unique, les différences qui bien entendu subsistent ajoutent un piquant à vos relations et ce
sont ces fameux « contraires » qui, une fois une grande plate-forme commune établie entre vous,
semblent vous avoir attiré.
Donc quand les gens se ressemblent, ils s’attirent, ils s’apprécient. Si vous avez les mêmes
impressions, les mêmes réactions devant un film ou un livre, si vous avez eu la même éducation, les
mêmes croyances, des expériences communes, vous vous trouverez mutuellement sympathiques.
Peut être avez vous fait l’expérience de rencontrer quelqu’un de votre pays, voire de votre ville alors
que vous étiez à l’étranger ? Ou même en France quelqu’un né dans le même village ou le même jour
? L’expression « Le monde est petit ! » traduit la proximité retrouvée et un certain bonheur.
L’appartenance à la même région, au même pays crée des liens de solidarité. Automatiquement vous
ressentez, au-delà de toutes les différences qui peuvent être immenses, un lien de sympathie. Vous
ressentez quelque chose de commun entre vous et l’autre qui vous fait une sorte de plaisir et
qui donne envie d’aller plus loin ensemble. Ensuite il y a ou non d’autres points communs, d’autres
raisons de poursuivre et l’histoire s’arrête là ou continue.
Bon, comment créons nous la sympathie ? En créant ou en découvrant des points communs avec
l’autre. Alors le B A BA consiste à essayer de trouver ces points communs, systématiquement.
Le mieux est de découvrir des souvenirs communs, des passés qui s’entrecroisent, des expériences
communes. De même avec les connaissances intellectuelles, les relations communes.
Si on diffère totalement, l’astuce consiste à créer une certaine ressemblance pour, peu à peu, devenir
un familier. La différence crée la peur de l’inconnu. Plus il est possible de diminuer l’inconnu, plus la
peur diminue. Comment faire ? Peu à peu, il convient d’exister dans son paysage familier. Petits
contacts courts et sans importance : coup de fil, Email, poignée de main, rencontres anodines.
Tout ça est très bien mais, même si c’est fort efficace, ce n’est pas encore notre « Baguette Magique
». Pour deux raisons : la première c’est que c’est une approche lente, pas dénuée d’obstacles et la
deuxième c’est que cette communication verbale n’est qu’une toute petite partie de notre
communication et pas la plus importante.

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